Zelda

Mamonjisoa

13 ans

Né/e le : 25 novembre 2008

Sexe F

Femme/Fille

Origine : Madagascar

Nationalité : Malgache

Högstadiet

Klasse 7

Tr. personnalité évitante

Zel

Caractère"Tu ne peux pas vivre sans émotions." C'est une phrase anodine que Zelda a entendue, un jour, une phrase qu'elle a prise comme un défi. Car les émotions sont effrayantes, oppressantes et écœurantes… n'est-ce pas ? Elle ne ressent rien, du moins c'est ce dont elle veut se convaincre. Elle contient toutes ses émotions en elle comme un coffre-fort et ne les laisse ressortir qu'à travers des lignes de textes, des dialogues, et des vies qu'elle trouve nettement plus intéressantes que la sienne.

Il y a quelques années déjà que Zelda a abandonné le monde réel. Toute sa vie, elle s'est réfugiée dans un monde imaginaire fait de rêves et de personnages créés de toutes pièces. D'abord matérialisés par ses poupées, ses peluches et ses légos, ils ont commencé à la suivre un peu partout, devenant des jouets et des jeux accessibles alors qu'elle s'enfermait dans sa propre solitude par peur du rejet des autres, et parce que ses vrais contacts humains n'étaient jamais aussi bien que ceux qu'elle s'imaginait.

Elle est terrifiée par la réalité. Le monde qui évolue autour d'elle ne lui paraît pas adapté à elle, et elle préfère vivre par procuration, à travers les autres ou à travers les personnages qui prennent plus de place dans sa vie, son quotidien et ses pensées qu'elle-même. Zelda sera toujours cette fille souriante et un peu perchée qui n'a jamais trop l'air de prêter attention à ce qui se passe autour d'elle. Toujours un stylo et un carnet à la main, il est difficile de la sortir de son monde et, même si vous parvenez à lui parler, elle ne vous écoutera qu'à moitié, trop concentrée à imaginer ses réponses, ses prochains personnages, ses futures idées de rp, ou tout ça à la fois. Ce n'est pas que les gens ne l'intéressent pas, c'est simplement qu'elle n'arrive pas à appréhender les vraies personnes : elle passe son temps à se demander ce qu'ils pensent, ce qu'ils imaginent, ce qu'ils vont dire, et elle finit toujours par écrire le dialogue dans sa tête. Et celui dans la réalité n'est jamais le même : ce simple constat est suffisant pour la faire paniquer.

Chose que même les psys et sa famille ignorent, Zel ne supporte pas l'idée de se débarrasser de quelque chose qu'elle possède. Jeter quoi que ce soit la stresse à un point difficilement imaginable et si sa chambre n'est pas un immense tas de vieux objets, c'est parce que ses parents jetaient ses vieilles affaires, notamment les produits éphémères, sans toujours lui demander la permission. Elle ne jette ni ses vieux stylos, ni ses vieilles brosses à dents, ni ses vieilles peluches ou ses vieux livres, peu importe leur état de dégradation. Se débarrasser de quelque chose ou voir quelqu'un essayer de le faire pour elle peut provoquer des crises d'angoisse.

Petites informations en vrac : Zelda fait du rp sur forum et joue actuellement trois personnages (Eriko, Hiro et Hanbei) sur un forum pensionnat se passant au Japon ; elle adore les chats, les geckos et les scarabées girafes dont elle trouve la tête rigolote ; quand elle n'est pas en train de rp, elle crée des personnages dans sa tête et interagit de l'un à l'autre ; pour contrer ses crises d'angoisses et ses moments d'anxiété, elle a commencé le yoga sur les conseils d'un partenaire de rp ; ses desserts préférés sont les baguettes frites, les biscuits à la confiture et les bonbons tamarins ; même si elle n'aime pas les situations sociales, elle préfère manger dehors que chez elle car elle panique dès qu'elle doit respecter des règles de savoir-vivre à table, elle passe donc beaucoup de temps à commander de la nourriture pour faire ses repas dans un coin ; écriture mise à part, elle apprécie énormément les puzzles et les casse-tête, qui représentent son autre hobby principal ; elle écoute des musiques d'ambiance médiévales ou celtiques pour écrire en ayant la sensation d'être dans un autre monde ; ses personnages de rp sont inspirés de personnes dont elle a entendu parler d'une manière ou d'une autre ; elle possède cinq rubik's cubes de tailles et difficultés différentes ; à force de faire des recherches pour ses rps, elle s'est découvert un intérêt non-exploité pour les drones, les voitures et la photographie ; elle parle couramment français, et quelques mots de norvégien et de japonais, mais seulement des mots passe-partout qu'elle case dans les dialogues de ses personnages (bonjour, merci, etc) ; elle s'est créé un format de mot de passe qu'elle utilise partout en changeant les chiffres et les lettres pour chaque compte et elle a retenu les dix variations actuelles.

PhysiqueYeux : Marrons
Cheveux : Noirs
Couleur de peau : Noire
Taille : 1m35
Poids/Morphologie : 30kg
Traits du visage : Légère ride entre les sourcils, fossette du côté droit quand elle sourit, visage encore enfantin
Marques visibles : Une petite cicatrice horizontale à l'arrête du nez
Vêtements/style : Elle aime les vêtements amples et larges, ou les robes, couleur pastel

Histoire

Famille: Alidera Mamonjisoa, 44 ans
Adrian Lindo, 40 ans
Zoey Mamonjisoa, 21 ans

(XXX, père de Zoey, 43 ans)


Zelda est la fille de Alidera Mamonjisoa et Adrian Lindo, et la petite soeur de Zoey Mamonjisoa, première fille de sa mère née huit ans avant elle. C'est par soucis de cohérence entre leur deux noms que ses parents ont choisi de lui donner le nom de sa mère, nom qu'ils ont désormais tous les quatre, depuis le mariage de ses parents l'année dernière.

Leur vie de famille tient de la banalité. À vrai dire, en dehors de la grande différence d'âge avec sa sœur, Zelda n'avait que des similitudes avec ses camarades de classe. Elle s'entendait bien avec Zoey comme avec ses parents, n'a jamais rencontré le père de sa sœur, et rien dans son quotidien n'aurait pu présager qu'elle développerait un trouble psychologique. Mais pour ça, il faut remonter plus loin dans le temps.

Le père de Zoey était un homme froid et solitaire. Son nom a été oublié depuis bien longtemps. Instable, il allait et venait, il s'est séparé et remis avec Alidera une bonne dizaine de fois depuis leur rencontre lorsqu'ils avaient dix-sept ans, cinq ans avant la naissance de Zoey. Leur relation est difficilement qualifiable comme telle tant elle était destructrice. Quand ils étaient ensemble, l'idylle ne durait que quelques semaines avant qu'il ne commence à devenir étouffant et possessif ou, au contraire, fuyant. Parfois, il disparaissait pendant plusieurs mois. D'autres, il devenait une prison inextricable pour Alidera. Mais les sentiments qu'elle lui vouait l'ont empêchée de s'en séparer pour de bon. Elle le laissait revenir, nourrissait chaque jour l'espoir qu'il resterait avec elle et que leur relation pourrait repartir du bon pied, qu'il s'occuperait de leur fille, que tout se passerait bien. Ça ne se passait jamais bien.

Zoey avait 4 ans lors de la dernière dispute de ses parents. Déjà traumatisée par tout ce qui se passait entre eux, elle a assisté au début de leur dispute avant de se cacher dans la petite pièce sous l'escalier que sa mère utilisait comme refuge pour lire. S'ils n'en sont pas venus aux mains, les éclats de voix furent suffisants pour que la fillette se recroqueville sous un fauteuil jusqu'à ce que sa mère, seule, vienne l'y récupérer. Et plus jamais son père ne franchit la porte.

Il revint cependant, plusieurs fois. À chacune d'elle, Alidera lui retourna une porte verrouillée et des volets fermés, tout en se cachant avec sa fille dans leur pièce secrète jusqu'à ce qu'il s'en aille. Zoey garda longtemps les cicatrices causées par l'ombre de son père, jusqu'à ce que sa mère finisse par la confier aux soins d'un psy pour l'aider à se remettre du traumatisme : Adrian Lindo. À mesure que sa fille se reconstruisait, Alidera se permettait e faire de même, et de se rapprocher de cet homme qui protégeait si bien son enfant.
Il était chez elle pour un dîner la dernière fois que le père de Zoey a fait son apparition.

Pas spécialement fort physiquement, Adrian savait cependant se montrer suffisamment impressionnant et charismatique pour effrayer beaucoup de monde. Il chassa l'homme puis aida Alidera à trouver un autre endroit où vivre, sans jamais proposer de la loger chez lui. C'est dans cette nouvelle maison que les deux filles ont terminé de se reconstruire, et que l'histoire entre Adilera et Adrian a pu vraiment se forger. Zelda naquit deux ans après le début concret de leur relation, deux ans après la dernière apparition du père de Zoey.

Pourtant, elle sait tout. Au fil des histoires de famille et des discussions, elle a appris ce qui a précédé sa naissance, le passé de sa sœur. Sa tendance à vivre par procuration a laissé en elle une marque imprévisible. Effrayée à l'idée de se retrouver dans la situation de sa mère, elle a commencé à s'éloigner des gens, à craindre de s'attacher. Et ce comportement n'a fait qu'aller en empirant.

Vers ses neuf ans, elle a commencé à écrire. Un journal intime, d'abord, qui racontait non pas sa vie mais celle des personnes autour d'elle. Telle une espionne amatrice, elle collectionnait leurs instants, les pensées qu'elle leur attribuait, leurs conversations. Et puis elle a commencé à inventer. Et ce qui n'était à l'origine qu'un hobby est devenu une obsession à mesure que son trouble prenait de la place dans sa tête.

Sa sœur a été la première à quitter la maison. En 2018, pendant leur vacances en Suède, elle a participé à un programme de découverte de l'université de Lund qui l'a convaincue de s'y inscrire en septembre. Elle y étudie la musicologie et la mode. Il y a un an, la famille complète l'a rejoint en Suède. Le comportement de Zelda se dégradait, dépassant de loin la passion littéraire pour démontrer des troubles préoccupants. Pensant au début que c'était dû à sa séparation de Zoey, ils ont cherché à les rapprocher, mais la dernière année leur a donné tort.

Alors quand ils ont découvert Bärga, ils ont pris la décision d'intégrer Zelda au programme de soutien. Ils sont allés voir l'un psychiatre pour avoir un deuxième avis sur la question, et c'est lui qui a écrit sa recommandation d'inscription. Celle-là même qui a conduit Zel à poser le pied dans la cour de Bärga pour la première fois à la rentrée de Septembre.